FAQ

La compensation est-elle déductible de mes impôts ?

Oui, car OCO est un intermédiaire de financement participatif. Nous collectons vos contributions pour que l'AFAF (Association Française d'AgroForesterie), qui est une association d'intérêt général à but non lucratif, puisse financer les projets agro-écologiques. Vous recevrez de l'AFAF une attestation fiscale ouvrant droit à une réduction d'impôt sur le revenu de 66 % du montant versé.

Je suis agriculteur, porteur de projet, à qui m'adresser ?

Vous êtes agriculteurs et avez un projet agro-écologique en tête ? OCO a pour partenaire sur le terrain l'incroyable Association française d'agroforesterie (AFAF). C'est auprès d'eux que votre projet doit prendre racine! Ecrivez-leur un petit message avec vos coordonnées à plantation@agroforesterie.fr, ils vont recontacteront vite.

J'ai en tête un projet de compensation précis, comment faire ?

OCO est une toute jeune pousse, nous tentons de nous adapter à toutes les demandes (et vous avez de l'imagination !) Remplissez ce formulaire et nous vous recontacterons dans les plus brefs délais pour vous proposer une solution !

Comment suivre l'avancée du projet choisi ?

Depuis votre compte, vous retrouverez les projets dans lesquels vous avez compensé vos émissions de CO2. Les agriculteurs qui participent à l'aventure s'engagent à vous donner des nouvelles régulièrement en alimentant leur fiche projet. Vous pouvez aussi suivre les actualités sur le site et les pages Facebook Instagram d'OCO ! (nom de code : oco.officiel)

Pourquoi la marque ABC alors qu’il y a un label bas carbone ?

Le label bas carbone a été créé par le ministère de l'écologie. Il permet de certifier des projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre en agriculture (sols, agro-foresterie) ou dans la forêt (boisements, restauration, futaies). Evidemment, pour s’engager, les financeurs souhaitent que la qualité et l’intégrité environnementale des projets soient assurées. Le Label bas-carbone a donc été créé pour cela : il offre des garanties et permet de diriger des financements vers des projets vertueux pour le climat et l’environnement. En cela il est une démarche très positive. Mais Le label bas carbone fonctionne avec un cadre précis et une méthodologie complexe. Sur le terrain, il est donc difficile et très chronophage de l'appliquer à tous les projets que nous développons... Il y a toutes formes d'agricultures ! Nous avons donc choisi de ne pas se perdre dans l'obtention d'un label pour chaque projet. On garde nos forces pour le terrain ! Nos projets sont toutefois établis avec le plus grand sérieux, et nos méthodes de calculs du CO2 stockable correspondent à l'état actuel des connaissances.

Pour que nous puissions tous mettre en avant notre démarche éco-responsable, nous avons donc crée la marque collective ABC (Agroforesterie Biodiversité Carbone) !

Quelle méthode utilisons-nous pour calculer le carbone stocké dans les plantations ?

Les calculs de la quantité de CO2 émis, stockés ou stockables sont sujets à beaucoup de discussions chez les spécialistes. Calculer le carbone du sol, mais sur quelle profondeur ? Et pour les arbres et arbustes, comment être précis avec autant d’essences différentes ? De même, lorsqu’on calcule nos émissions à la maison ou au travail, comment s’approcher de la réalité ?

Nous utilisons pour nos calculs des méthodes élaborées par des scientifiques qui sont les plus précises possibles dans l’état actuel des connaissances. Ces calculs offrent une grande robustesse et sont aujourd’hui utilisés par tous les acteurs du secteur.

Pour les références du calculateur carbone, voici les sources que nous utilisons :
• Les calculs de volume total aérien, de la biomasse aérienne, et de la quantité de carbone à l'échelle d'une parcelle sont issus du rapport d'août 2017 de l'ADEME, en partenariat avec le CNPF : "Faire un diagnostic carbone des forêts et des produits bois à l'échelle d'un territoire".
• Les estimations de biomasse racinaire réalisées dans le cadre de la méthode label bas carbone développée par le CNPF (CNPF, 2019) ou par l’INRA dans ses travaux de recherche sur le Carbone stocké par les arbres agroforestiers (Cardinel et al., 2017) se basent sur l’équation proposée par Cairns et al. (Cairns et al., 1997) adaptée à la forêt tempérée.
• L’intégration du volume racinaire se fait par application d'un facteur d'expansion de branche venant de l'équation Deleuze, 2014, INRA & Crossland, 2015.
• Concernant l’évaluation de la biomasse aérienne et de l’infradensité, nous mobilisons l'équation IGN de détermination de la biomasse à partir du volume, puis additionnons les biomasses individuelles des arbres (méthode issue des travaux de Dupouey).

OCO... vous avez dit OCO ?

OCO, c'est tout simplement la formule chimique du CO2 : Oxygène-Carbone-Oxygène.

C'est aussi un ordre financier « One Cancels the Other ».

C'est enfin le nom du satellite de la NASA qui mesure la quantité de CO2 atmosphérique : « Orbiting Carbon Observatory »

Toutes les planètes étaient alignées : nous avions notre nom !

Marché carbone, Bilan carbone®, je m’y perds !

Vous avez peut-être entendu parler du « marché européen » du carbone, et de « droit à polluer ». Il s’agit de systèmes d’échange de quotas d’émissions, qui sont des outils réglementaires (déterminés politiquement) facilitant l’atteinte des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. L’Union européenne a mis en place depuis 2005 un marché du carbone (appelé marche ETS) pour mesurer, contrôler et réduire les émissions de son industrie et de ses producteurs d’électricité. En France, 31 entreprises totalisent 80% des émissions, dont Arcelormittal, EDF, Total, Engie,… Le prix de la tonne sur le marché européen des quotas d'émissions de CO2 a dépassé les 60 euros, et continuera probablement d’augmenter avec le gaz naturel et le renforcement de la réglementation européenne dans le cadre du Green deal.

Revenons à l’échelle nationale : Le Bilan Carbone® est un outil de diagnostic développé par l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) qui permet d’analyser les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre des professionnels et des particuliers. Concernant les entreprises, il prend en considération l'ensemble du cycle de vie des produits et des services proposés. Cette méthode se base à la fois sur certains gaz spécifiques mais également sur des postes d’émissions en particulier.
Les entreprises de plus de 500 salariés, les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants, les établissements publics de plus de 250 agents et les services de l’État ont l’obligation de réaliser ce Bilan Carbone®, mais pas de compenser les émissions ! Cela reste volontaire. Il en est de même pour les plus petites entreprises et les particuliers.

Comment sera utilisé mon don ?

OCO et l’AFAF se sont associés dans cette aventure pour gagner du temps et pour pouvoir être plus efficaces sur le terrain. Ajouter un intermédiaire n’a pas fait augmenter les frais de fonctionnement, nous avons juste scindé le travail. Ensemble on va plus loin ! Le prix que nous donnons à la tonne de CO2, de 50 euros, prend en compte tout le travail en amont de la compensation. Ce sont donc 32,5 euros qui sont investis dans la compensation pure, 6,5 euros dans la formation des agriculteurs (pour que ce carbone reste où on l’a injecté), et les 11 derniers euros dans le fonctionnement de l’AFAF et d’OCO.
N’oubliez pas la déduction fiscale de vos dons : un don de 100 euros ne vous coûte en fait que 33 euros.

Compensation carbone ou contribution ?

Le terme « compensation carbone », longtemps le seul utilisé pour parler de restitution aux puits de carbone un équivalent de nos émissions de CO2, est aujourd’hui en compétition avec le terme « contribution ». « Compenser » nous induirait en erreur, en introduisant une notion de totalité, de complétude. Certains scientifiques ont proposé à sa place « contribuer », nous plongeant dans un abîme de difficultés grammaticales : on contribue à la compensation carbone ? Ou on contribue carbone ? Car si l’expression « contribution carbone » pourrait nous convenir, il n’en va pas de même quand on commence à conjuguer… Si vous avez une solution, nous sommes preneurs. En attendant rassurez-vous, on parle bien de la même chose !

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